Thomas Pynchon - Contre-Jour
Il doit sortir en septembre, au Seuil.
Voici un extrait du communiqué de presse :
Avec ce roman planétaire et foisonnant qui débute par l’Exposition universelle de Chicago, en 1893, pour s’achever au lendemain de la Première Guerre mondiale, à Paris, Pynchon réussit son œuvre la plus ambitieuse et la plus émouvante. S’attachant à dépeindre aussi bien les luttes anarchistes dans l’Ouest américain que la Venise du tournant du siècle, les enjeux ferroviaires d’une Europe sur le point de basculer dans un conflit généralisé, les mystères de l’Orient mythique ou les frasques de la révolution mexicaine, l’auteur déploie une galerie de personnages de roman-feuilleton en perpétuelle expansion – jeunes aéronautes, espions fourbes, savants fous, prestidigitateurs, amateurs de drogue, etc. –, tous embringués dans des mésaventures dignes des Marx Brothers.Empruntant avec jubilation à tous les genres – fantastique, espionnage, aventure, western, gaudriole –, rythmé par des incursions dans des temps et des mondes parallèles, écrit dans une langue tour à tour drolatique et poignante, savante et gourmande, Contre-jour s’impose comme une épopée toute tendue vers la grâce.
Thomas Pynchon, un auteur dickien ?
Le rapprochement entre Pynchon et Dick est une évidence à mes yeux. Bizarre, humour, paranoïa, mélange des genres et épuisement du lecteur sont les quelques points communs qui me viennent à l’esprit.
Si quelques-uns d’entre vous sont disposés à parler un peu de Pynchon, je suis plus qu’intéressé par votre opinion.
(Par contre il faudrait que quelqu’un dise aux gars du Seuil que cela fait longtemps que science-fiction n’est plus un mot sale.)